Les oiseaux du moment : août/septembre

par | Août 29, 2022 | Identifier | 0 commentaires

Doucement mais sûrement, la fin de l’été approche et la migration post-nuptiale a déjà bien démarré ! Dans cet article, nous allons nous intéresser à quatre espèces d’oiseaux à observer en ce moment. Allez on lève les yeux vers le ciel, c’est parti !

L’hirondelle rustique

Les oiseaux du moment à découvrir dans un nouvel article du bird-blog d'une histoire de plumes

L’Hirondelle rustique est clairement l’un des oiseaux, si ce n’est l’oiseau qui représente le mieux la migration dans la culture populaire ! En cette fin de mois d’août, les hirondelles empruntent leurs voies de migration vers le sud après avoir élevé leurs jeunes.

Ses critères d’identification : un large masque couleur rouge brique, le dessus de son corps noir au reflets bleutés et les larges taches blanches de sa queue sont caractéristiques. Le mâle présente deux grands filets étroits au niveau de la queue : ce sont deux rectrices très effilées. Ces filets sont beaucoup plus courts chez la femelle.

L’observer en ce moment : en vol, on peut repérer l’hirondelle rustique grâce à son cri, un petit « uit » isolé ou parfois répété. Actuellement, les hirondelles rustiques sont rarement seules, elles rejoignent d’autres congénères en halte migratoire pour ensuite partager leur route de migration.

Attention, l’Hirondelle rustique n’est pas la seule de sa famille à partir actuellement en direction de ses terres d’hivernage : hirondelle de fenêtre et hirondelle de rivage sont également en transit !

Pour en savoir plus sur cette famille d’oiseaux, retrouvez l’article qui lui est consacré (clic-clic sur la vignette!) :

Découvrez la famille des hirondelles grâce au nouvel article du Bird-Blog d'Une histoire de plumes

La Bergeronnette printanière

Les oiseaux du moment à découvrir dans un nouvel article du bird-blog d'une histoire de plumes

L’un des passereaux les plus élégants est à rechercher actuellement : la Bergeronnette printanière ! Généralement, on connait mieux sa cousine, la Bergeronnette grise, passereau à longues pattes et surtout à longue queue qu’elle agite frénétiquement, à tel point qu’elle a hérité du surnom « hochequeue ».

Comme elle, la Bergeronnette printanière présente une silhouette gracile, perchée sur ses hautes pattes. D’un jaune flamboyant (chez le mâle), elle se repère assez facilement au sol où elle passe beaucoup de temps à chercher de quoi se nourrir.

La Bergeronnette printanière apprécie les milieux ouverts à semi-ouverts, avec une prédilection pour les zones humides : cours d’eau, plans d’eau ou marais. Néanmoins, elle s’est parfaitement adaptée aux milieux anthropisés donc pas besoin d’avoir une rivière dans le jardin pour l’observer !

L’observer en ce moment : en migration, elle est généralement accompagnée de ses congénères avec lesquels elle se déplace en petites troupes. Son vol onduleux et les couleurs vives du mâle devraient vous aider à la repérer !

La Cigogne blanche

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Impossible de ne pas reconnaître une Cigogne blanche en vol : large silhouette, long bec et longues pattes rouges qui dépassent à l’avant et à l’arrière, plumage contrasté noir et blanc…la cigogne n’est pas vraiment discrète !

Même si des groupes de cigognes adoptent un comportement sédentaire dans de nombreuses régions, des rassemblements migratoires s’observent actuellement, comme cela a été le cas il y a quelques jours dans un village héraultais.

Comme de nombreux oiseaux qui pratiquent le vol à voile, se laissant planer entres deux courants ascendants, les cigognes partent tôt en migration, dès le mois d’août. Elles s’assurent ainsi de pouvoir passer la chaîne pyrénéenne dans de bonnes conditions météorologiques. Elles se regrouperont ensuite par milliers au niveau du détroit de Gibraltar pour rejoindre l’Afrique, comme la vidéo ci-dessous l’illustre !

L’observer en ce moment : à chercher en vol dans les courants ascendants, posée sur des postes plus insolites, en hauteur (arbres, maisons…) mais également dans les champs, lorsqu’elle s’octroie une pause. 

Le Milan noir

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Voilà un rapace qui est un migrateur strict, un visiteur d’été, c’est-à-dire qu’il n’est observable dans nos contrées que de mars à septembre, le temps pour lui d’arriver, d’élever ses jeunes et de repartir ! Ils reprennent la route dès la mi-juillet pour s’assurer un passage des Pyrénées sans encombre.

Il est aisé de confondre le Milan noir avec la Buse variable, dont la silhouette, en vol ou posée, semble au premier abord assez semblable. La Buse variable se reconnait à son collier pectoral clair. Si son plumage est souvent très sombre, il peut montrer de grandes variations d’un individu à l’autre. C’est une différence nette avec le Milan noir, dont le plumage est toujours sombre. Autre critère d’identification : la surface alaire, plus fine chez le Milan noir que chez la Buse variable, aux ailes arrondies.

Pour vous aider, cette vidéo de la Salamandre fait le point sur les différents points de différenciation des deux espèces :

L’observer en ce moment : actuellement en pleine migration, la probabilité que vous observiez le Milan noir en vol est élevée. Et cela tombe bien, cela vous aidera à mieux l’identifier grâce à la forme de la queue ! Celle du Milan noir est fortement échancrée, formant un “M”, alors que celle de la Buse variable est très arrondie. 

Et c’est tout pour aujourd’hui ! Vous avez des questions ? Une petite envie de papoter d’oiseaux ? Une idée de sujet, d’une thématique que vous souhaiteriez que j’aborde dans un article ? Retrouvez-moi sur FacebookTwitterInstagramPinterest et LinkedIn

Sources et recommandations :